Les gastéropodes

Rédacteurs

    • Julia
    • Marine
    • Coralie
    • Anaïs
    • Estelle

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l'histoire

Activité

Un peu de classification :
Leur nom signifie « estomac-pied » car les organes de la digestion sont situés au-dessus du pied musculaire ! Les gastéropodes possèdent une tête bien distincte, pourvue d'une langue râpeuse, la radula, qui sert à prélever les aliments. Pratiquement tous les mollusques gastéropodes ont une seule coquille enroulée en spirale comme les escargots ; sauf la patelle qui est conique et les nudibranches qui n'ont plus de coquille. Au-dessus de leur tête se trouve une poche, la cavité palléale où circule l'eau et où baigne leur branchie. Comme les escargots, les gastéropodes sont représentés à toutes les époques géologiques. Moins abondants que les bivalves durant le Primaire et le Secondaire, ils deviennent prédominants au Tertiaire.

Chez les gastéropodes il y a les brouteurs et les carnivores.
Les brouteurs : les gastéropodes qui adhèrent moins fortement au support ont l'allure de « bigorneaux ». Leur corps peut se rétracter entièrement à l'intérieur du dernier tour de la coquille fermée par un opercule. Ils broutent des algues et se répartissent dans la zone découverte à marée basse.
Les carnivores : ils sont faciles à reconnaître car leur coquille présente un petit canal par où passe leur siphon. La bouche et la radula des gastéropodes carnivores se trouvent souvent à l'extrémité d'une trompe extensible. Pour manger, le prédateur s'installe sur sa proie et y creuse un petit trou à l'aide de sa radula après avoir ramolli la coquille avec un liquide. Puis il y introduit sa trompe et dévore la chair de l'animal. Certaines espèces font des ravages dans les moulières et les parcs à huîtres.

Quelques gastéropodes :

 

La patelle :
Ce chapeau chinois vit dans la zone fucus battue par les vagues. Il adhère parfaitement à la roche ce qui lui permet à marée basse de conserver un peu d'eau sous sa coquille. Il faudrait déployer une force de 30 kg pour le détacher de son amarrage. Quand la mer le recouvre, il soulève alors sa coquille pour se déplacer et brouter les algues sur les rochers, sa radula fonctionnant comme une r âpe.

 

 

 

La natice :
Redoutable carnivore, elle recherche les bivalves enfouis dans le sable. Pour les manger, elle s'y prend de deux façons : soit elle introduit sa trompe entre les valves et déchire la chair, soit elle perce leur coquille avec sa langue râpeuse et une sécrétion ramollissante.

La gibbule :
Les nombreuses espèces de Gibbules ressemblent aux troques et aux bigorneaux. La tête de la gibbule porte une paire d'appendices sensoriels, siège du goût et du toucher. Chacun de ces deux tentacules est pourvu d'un petit œil près de sa base. Sur le pied, quatre à six tentacules se développent, mais on ne sait au juste quelle est leur fonction. Vers l'arrière du corps se trouve un opercule calcaire qui vient s'ajuster dans l'ouverture de la coquille lorsque le mollusque se retire à l'intérieur, lui assurant ainsi une sûre protection. La majorité des espèces de gibbules vit dans les mers chaudes. Ces mollusques se fixent volontiers sur les pierres et les coraux et ils évitent le sable et le limon qui pourraient obstruer leurs branchies.

L'ormeau :
Il s'appelle aussi « oreille de mer » car il a une coquille aplatie en forme d'oreille enroulée au sommet. L'intérieur est nacré. Par les trous sur le bord externe de sa coquille, circule un courant d'eau qui alimente le système respiratoire de l'animal. Au fur et à mesure qu'il grandit, les anciens orifices se bouchent tandis que de nouveaux trous se forment. L'ormeau vit en eau peu profonde et se d éplace rapidement pour brouter les algues des rochers.