
|
Un peu de classification :
Leur nom signifie «
estomac-pied » car les organes de la digestion sont situés
au-dessus du pied musculaire ! Les gastéropodes possèdent
une tête bien distincte, pourvue d'une langue râpeuse,
la radula, qui sert à prélever les aliments.
Pratiquement tous les mollusques gastéropodes ont une seule
coquille enroulée en spirale comme les escargots ; sauf la
patelle qui est conique et les nudibranches qui n'ont plus
de coquille. Au-dessus de leur tête se trouve une poche, la
cavité palléale où circule l'eau et où
baigne leur branchie. Comme les escargots, les gastéropodes
sont représentés à toutes les époques
géologiques. Moins abondants que les bivalves durant le
Primaire et le Secondaire, ils deviennent prédominants au
Tertiaire.
|
Chez les gastéropodes il y a les brouteurs
et les carnivores. Les brouteurs : les gastéropodes qui
adhèrent moins fortement au support ont l'allure de «
bigorneaux ». Leur corps peut se rétracter
entièrement à l'intérieur du dernier
tour de la coquille fermée par un opercule.
Ils broutent des algues et se répartissent dans la zone
découverte à marée basse. Les carnivores :
ils sont faciles à reconnaître car leur coquille
présente un petit canal par où passe leur siphon. La
bouche et la radula des gastéropodes carnivores se trouvent
souvent à l'extrémité d'une
trompe extensible. Pour manger, le prédateur s'installe
sur sa proie et y creuse un petit trou à l'aide de sa
radula après avoir ramolli la coquille avec un liquide.
Puis il y introduit sa trompe et dévore la chair de
l'animal. Certaines espèces font des ravages dans les
moulières et les parcs à huîtres.
|
Quelques gastéropodes :
|
|
La patelle :
Ce chapeau chinois vit dans la
zone fucus battue par les vagues. Il adhère parfaitement à
la roche ce qui lui permet à marée basse de
conserver un peu d'eau sous sa coquille. Il faudrait
déployer une force de 30 kg pour le détacher de son
amarrage. Quand la mer le recouvre, il soulève alors sa
coquille pour se déplacer et brouter les algues sur les
rochers, sa radula fonctionnant comme une r âpe.
|

|

|
La natice :
Redoutable carnivore, elle
recherche les bivalves enfouis dans le sable. Pour les manger,
elle s'y prend de deux façons : soit elle introduit
sa trompe entre les valves et déchire la chair, soit elle
perce leur coquille avec sa langue râpeuse et une sécrétion
ramollissante.
|
La gibbule : Les nombreuses espèces de
Gibbules ressemblent aux troques et aux bigorneaux. La tête
de la gibbule porte une paire d'appendices
sensoriels, siège du goût et du toucher. Chacun de
ces deux tentacules est pourvu d'un petit œil près
de sa base. Sur le pied, quatre à six tentacules se
développent, mais on ne sait au juste quelle est leur
fonction. Vers l'arrière du corps se trouve un
opercule calcaire qui vient s'ajuster dans l'ouverture
de la coquille lorsque le mollusque se retire à
l'intérieur, lui assurant ainsi une sûre
protection. La majorité des espèces de gibbules vit
dans les mers chaudes. Ces mollusques se fixent volontiers sur les
pierres et les coraux et ils évitent le sable et le limon
qui pourraient obstruer leurs branchies.
|

|
L'ormeau :
Il s'appelle aussi «
oreille de mer » car il a une coquille aplatie en forme
d'oreille enroulée au sommet. L'intérieur
est nacré. Par les trous sur le bord externe de sa
coquille, circule un courant d'eau qui alimente le système
respiratoire de l'animal. Au fur et à mesure qu'il
grandit, les anciens orifices se bouchent tandis que de nouveaux
trous se forment. L'ormeau vit en eau peu profonde et se
d éplace rapidement pour brouter les algues des rochers.
|