Je savais que je risquais à chaque instant de mourir.
Ma mère m’avait précisé que si je voyais de
grosses lumières il ne fallait surtout pas que j’y aille
car c’était des pêcheurs qui faisaient ça pour
nous attirer dans leur filet mais elle ne m’avait jamais parlé de
ce genre d’horrible catastrophe .
Un jour j’ai vu ces lumières et les filets devant moi. Je savais
ce que c’était, alors je me suis éloigné. C’est
alors que je me suis réfugié dans un endroit tout à fait étrange.
Après avoir posé des questions à plusieurs poissons et
crustacés du coin, j’ai appris que j’étais arrivé dans
la BAIE DE L’AIGUILLON.
C’était enfin la rencontre de l’eau douce et de l’eau
de mer : l’eau saumâtre. J’avançais toujours dans
ce qui s’appelle un estuaire. L’eau avait vraiment un goût
différent, toujours plus douce. Soudain je me trouvais devant un grand
mur. J’essayai de lui parler mais il ne me répondait pas. Tout à coup,
le grand mur s’ouvre. Le courant devenait si fort que l’on ne pouvait
pas rester sur place. Je résistais de toutes mes forces. Je luttais
pour remonter le courant. Enfin, je réussissais à passer la porte,
c’était une victoire pour moi. J’avançais dans une
rivière nommée la Sèvre Niortaise. C’était
très difficile de nager car l’eau de la rivière nous rejetait
au large. Je nageais à contre courant. Là j’ai rencontré d’autres
poissons que je n’avais jamais vu auparavant. |